Ce blog s’est enrichit d’une nouvelle page, une nouvelle venue, imprévue dans le cadre du projet du blog. Les explications ci-dessous, écrites avant son apparition, ne s’appliquent évidemment pas à cette dernière.
La démarche de ce blog est simplement de partager un regard porté sur le monde. J’essaie de m’exprimer par question, afin de ne pas enfermer le lecteur dans la perspective de mon propre regard. Mais publication après publication, je me rends compte que, question ou pas, me lire sera forcément un voyage dans mon univers…
Je crois que j’ai toujours été perçu comme un original; et déjà petit, je portais un regard “décalé” sur le monde qui m’entourait. Décalé dans le sens: je ne sais pas bien si je suis à ma place ici.
Cela s’est amplifié en l’an 2000 à l’occasion d’une “crise sanitaire personnelle”, un problème de santé que le système médical n’a su ni diagnostiquer, ni guérir. Cet événement a marqué un virage qui a profondément changé ma manière de vivre l’existence terrestre.
Le temps aidant, et la curiosité agissant, je dois bien constater une distanciation – je dirais, de mon angle de vue, une émancipation – par rapport à ce qui me semble être une “culture commune”, et j’emploie ici le terme de culture dans le sens de “vision du monde”, “approche sensible du monde”, et non pas de patrimoine ou héritage ou bien commun socio-culturel.
Commune, au sens où cela semble être un “bien partagé”, très bien partagé dirais-je même!
Partager mon regard décalé sera peut-être pour toi, lectrice, lecteur, l’occasion de découvrir une autre vérité… ta vérité!
Je reprends ma plume électronique pour compléter la description ci-dessus.
Ce blog s’est étoffé; il n’a pas encore trouvé son lectorat. J’en profite pour partager la vision que j’en ai aujourd’hui.
Je vois ce blog comme un jardin. De l’herbe verte; quelques recoins d’ombre; on peut venir s’y poser, loins des flux vidéos d’informations, officielles comme alternatives.
La proposition est justement celle-ci: changer de rythme. Ne plus vivre au temps – forcément dicté – d’une information qui s’écoule. Prendre son temps – prendre un temps pour soi.
Et pourquoi pas – prendre le temps de la réflexion!
Nous sommes chacun, chacune, un être absolument unique.
Mais si nous nous nourrissons tous, tous les jours, du même type de soupe informationnelle, comment peut-on exprimer, et jouir de, notre unicité?
Je vous invite à développer vos propres recettes, vos propres agencements… au-delà de la sélection… au-delà d’un apparent enrichissement du point de vue de l’autre… car si ce point de vue de l’autre n’est jamais digéré, comment pouvez-vous penser vous être réellement enrichi?