Bonjour,
je n’ai pas fini de réagir aux discours présidentiels de France – pas plus qu’aux rapports du conseil scientifique, sur lesquels il serait bon que j’écrive avant que la tentative de “déconfinement des écoles” ne fournisse des réponses claires aux questions que je vous soumettrai.
Pour l’heure, attardons-nous à cette déclaration du chef de l’état français en date du 16 mars: “nous sommes en guerre!”
Alors que le déconfinement approche, je peux déjà avancer une première question: comment l’avez-vous vécue, cette guerre?
Suivant le rôle que vous jouiez – personnel soignant, pharmacien, policier, employé en télé-travail, employé en chômage partiel, non-employé, écarté de l’emploi, ou n’y ayant pas encore accédé – vous avez été un belligérant sans arme (soignants sous-équipés en tout!), fournisseur non-fournissant (interdiction aux pharmaciens de vendre ou d’offrir des masques, sous peine de 10000 euros d’amandes et 6 mois d’emprisonnement [mais on apprend le 7 mai que cela ne s’appliquait plus depuis 7 semaines!?!]), sans protection (interdiction pour les policiers de porter des masques!), sans rôle dans cette guerre, sans information claire, ou plutôt noyé dans les informations contradictoires, sans sérénité, sans lisibilité sur l’avenir, et peut-être sans beaucoup d’espoir…
Que reste-t-il à nos petits soldats en guerre, confinés chez eux, apeurés par le virus qui sévit au-dehors, pour se dépatouiller de cette situation? C’est ma seconde et dernière question de ce jour.
Encore une drôle de guerre, si vous voulez mon opinion!
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