J’aimerais partager avec vous ce que j’ai observé de la sphère informationnelle au cours de la fameuse “crise du Covid”.
Au début de la crise – disons, mars et avril – j’ai vu beaucoup de personnes poser des questions, et se poser des questions. J’ai senti une ouverture à des idées nouvelles, de nouvelles possibilités. Les frontières traditionnelles – celles qui nous permettent de penser toujours dans le même sens – semblaient s’être momentanément effacées.
Puis, à l’approche du déconfinement, ce mouvement, cette Vie, s’est éteinte. Chacun a rejoint “son camp” – ancien ou nouveau, peu importe! – et la stabilité de la pensée a repris ses droits.
Autrement dit, il y a suffisamment de discours différents, pour que ceux qui se donnent un peu la peine de chercher trouvent assez facilement le confort d’un discours qui leur convient… de sources qui leur disent ce qu’ils veulent entendre.
Or si on croit qu’il existe une réalité objective, et si on croit que la vérité consiste à se rapprocher de la connaissance de cette réalité, et surtout si on croit que cela peut avoir quelqu’utilité, alors il peut être utile d’abandonner son confort au profit d’une démarche plus efficace pour chercher, et peut-être trouver, un peu plus de vérité.
C’est le pourquoi de la méthode de ce blog: partager certaines questions, que je me suis moi-même posées, non pas pour devenir fournisseur officiel des questions que se posent les autres, mais plutôt pour encourager tout un chacun qui le souhaite à retrouver sa capacité à se poser des questions, à interroger l’apparente “réalité”.
Mais ceci est mon projet, ma vision, mon but… et vous, que diriez-vous de l’utilité de se poser des questions?
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