Bonsoir,
j’ai pour vous aujourd’hui une question peut-être surprenante au premier abord.
Vous le savez peut-être – ce qui nous paraît important est ce dont on entend beaucoup parler.
Les élections présidentielles dans mon pays? Super-important! Les élections présidentielles dans un petit pays à 2000 km, ou à l’autre bout du monde? Aucune importance!
Alors avec tout ce qu’on parle, et entend parler, du coronavirus, je me dis que ça doit quand-même être super-important.
Mais si on apprenait un jour que nos élites, certaines d’entre elles au moins, avaient des pratiques sexuelles déviantes, liées à des enfants, liés à des trafics, liés à des disparitions, liés à des morts finalement invisibles, le tout lié à une forme d’énergie… serait-ce plus ou moins important que le coronavirus?
En parlerait-on du matin au soir dans les media? En parlerait-on avec nos collègues à la pause café? En parlerait-on avec nos amis?
Cela nous concernerait-il? Cela nous toucherait-il directement?
Aurait-on failli en parler, l’été dernier, à l’occasion d’une arrestation d’un pédophile extrêmement visible, extrêmement bien connecté, et possédant une grande demeure à Paris?
Combien d’enfants disparaissent en France chaque année?
(Faites attention dans vos recherches de ce nombre: terrain très accidenté!)
Combien d’enterrements sous X chaque année? Combien d’années depuis la demande de la création d’un fichier visant à aider l’identification des personnes enterrées sous X? Combien d’années encore avant que ce fichier ne voie le jour?
Pour le coronavirus, nous sommes capables d’interconnecter des bases de données de santé, et de violer joyeusement le secret médical, tout cela en quelques mois seulement; ce virus doit donc être une affaire bien plus importante que la sécurité de nos enfants!
En tout cas, retenez bien une chose: le temps qu’on parle de B dans les media, c’est un temps où on ne parle pas de A…
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