Bonjour,
la gestion de crise adoptée par le gouvernement est passée, au moment du déconfinement, par la présentation de cartes colorées, département par département. Envie de lisibilité; de pédagogie; de transparence? Je vous laisse faire votre propre analyse. Personnellement, les règles sanitaires imposées sans objectif annoncé, sans critère d’arrêt et sans justification; les flèches de circulation un peu partout, et les cartes colorées, ça me donne la sensation de revenir en enfance.
Or les nouvelles cartes – car le couleur des cartes a changé entre le déconfinement et aujourd’hui – facilitent le passage d’un département de pas-rouge en rouge, et de rouge en pas-rouge. (Le vert à été banni – il est certainement trop évocateur d’une certaine liberté, qui n’est plus d’actualité!)
Pour comprendre pourquoi, il vous suffit:
- d’analyser comment un département peut changer de couleur: quel processus? Quelles données d’appui? Quel décideur?
- de creuser la signification du seuil pour ces données d’appui: vous pourriez par exemple le comparer à la grippe!
- et enfin, vous interroger sur la relation entre “nombre de cas positifs” et “nombre de malades présentant des symptômes”. Par définition, un malade présente des symptômes; mais comme c’est de moins en moins clair dans le discours dominant, je préfère le rappeler!
Au final cela vous permettra peut-être de comprendre…
- pourquoi un département coloré en rouge n’est pas nécessairement dans une situation inquiétante;
- un moyen simple à disposition des populations pour sortir leur département du rouge, s’ils pouvaient se mettre d’accord sur son emploi;
- pourquoi on peut avoir, comme c’était le cas le 11 septembre 2020 en France, 42 départements classés en “zone rouge” (au-dessus du “seuil d’alerte”) – pour une épidémie qui tue 30 fois moins que lors du pic de mars-avril.
A vos claviers!
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